09 mai 2011
La Direction générale de la santé vient de définir de nouvelles modalités de gestion des situations de dépassement des limites de qualité pour les pesticides dans l’eau du robinet. Présentation.
Lorsque le dépassement d’une limite de qualité est confirmé et que la personne responsable de la production ou de la distribution d’eau a mené une enquête pour en déterminer la cause, des mesures correctives doivent être mises en œuvre. « L’objectif est en effet de limiter l’exposition de la population le plus rapidement possible et de rechercher le retour à une situation de conformité dans les plus brefs délais », précise le ministère de la Santé.
Le responsable doit d’ailleurs assurer immédiatement auprès des consommateurs une information assortie de conseils. Cette information doit comprendre des restrictions d’usages pour l’ensemble de la population, lorsque la distribution de l’eau constitue un risque pour la santé.
Lisez la suite sur : http://www.wk-hsqe.fr/
Et voici un extrait du document: Instruction DGS/EA4 no 2010-424 du 9 décembre 2010 relative à la gestion des risques sanitaires en cas de dépassement des limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine pour les pesticides en application des articles R.1321-26 à R.1321-36 du code de la santé publique
Les pesticides sont essentiellement utilisés en agriculture (pour protéger les plantes contre les nuisibles) et, dans une moindre mesure, pour l’entretien des voiries, des espaces verts et des jardins privatifs (comme désherbants, notamment). Ces substances peuvent alors se retrouver dans les eaux brutes utilisées pour la production d’eau potable et, si l’installation de traitement ne les élimine pas, dans les eaux distribuées au robinet.
Certaines études font état que les pesticides peuvent être à l’origine de cancers, d’effets neurotoxiques et d’effets sur la reproduction (baisse de la fertilité). Toutefois, aucune étude n’est aujourd’hui disponible sur les risques pouvant être liés à la consommation d’eau non conforme à des concentrations telles que celles observées en France. Il convient également de rappeler que la source principale de l’exposition aux pesticides par ingestion est l’alimentation.
Afin de limiter l’exposition de la population aux pesticides, les agences régionales de santé (ARS) sont chargées de suivre la teneur en pesticides dans les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) dans le cadre du contrôle sanitaire et d’apporter leur expertise au préfet dans la prévention et la gestion des risques sanitaires liés à la présence de pesticides dans les eaux distribuées au robinet, en application de la directive 98/83/CE du Conseil du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine, transposée dans le code de la santé publique (CSP).
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En 2008, les ventes de produits phytosanitaires atteignent 2,079 milliards d’euros (78 600 tonnes de matières actives) en France, affichant une croissance de 14 %, consécutive à celle de 6 % en 2007. Les ventes de fongicides ont augmenté de 17 %. Les ventes d’herbicides ont progressé de 16 %. Tandis que les ventes d’insecticides sont en retrait de 23 %. Au plan international, le marché des pesticides représente 31 milliards de dollars en 2005, avec une répartition par famille de produits de près de la moitié du CA mondial pour les Herbicides et d’un quart de celui-ci pour les Fongicides et les Insecticides.
Un commentaire s’impose.
Il n’est plus à prouver que les pesticides, fongicides, herbicides et insecticides sont des polluants de l’environnement et nocif pour les Hommes et les animaux. Ils causent également des dégâts dans le reste de la nature, je pense par exemple à la grande mortalité des abeilles ou les produits chimiques contribuent à leur disparition… sans être la seule cause.
Au niveau mondial, les entreprises des sciences des végétaux (Plant science industry) sont regroupées au sein d’une fédération internationale dont le nouveau nom est CROP LIFE INT. (anciennement GCPF), avec huit associations régionales (europe, afrique, amérique, …).
Pour l’Europe : “L’association européenne pour la protection des cultures” ECPA, créée en 1992. Les principaux membres sont les entreprises multinationales BASF, BAYER, DUPONT, DOW Agro, FMC, MONSANTO, SUMITOMO et SYNGENTA
En France, les membres de l’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes) regroupent 19 fabricants de produits phytosanitaires-pesticides : ARYSTA, BASF, BAYER, BELCHIM, CEREXAGRI, CERTIS, CHEMINOVA, CROMPTON, DESANGOSSE, DOW, DUPONT, MAKHTESHIM, MONSANTO, NUFARM, PHILAGRO, PHYTEUROP, SUMI , SYNGENTA, et TRADI .
Les principaux utilisateurs des PESTICIDES en France
Les estimations faites par l’UIPP et l’UJP en 2000 pour la France étaient les suivantes :
AGRICULTURE :: 95 100 t — 91%
JARDIN :: (particuliers) 8 500 t — 8 %
ESPACES VERTS (collectivités) :: 1 400 t — 1 %
Une solution simple et efficace existe, c’est le retour vers une agriculture BIO sur l’ensemble de notre territoire et haut delà. Ne plus utiliser des produits chimiques sur nos champs contribua à préserver notre environnement et donc l’eau potable.
Il existe une multitude de produits naturelles et non nocives pour l’environnement qui sont en mesure à remplacer les produits chimiques.
Un exemple:
Le purin d’ortie qui à 2 usages essentiels. Riche en azote, c’est tout d’abord un engrais efficace, qui stimule la croissance des plantes et les renforce contre certaines maladies. Ensuite, il présente un caractère répulsif face aux pucerons et aux acariens. Le premier de ses mérites est surtout d’être un produit naturel, en ces temps où les produits de synthèse envahissent nos jardins !
Autre exemple:
La lutte biologique peut aussi passer par des micro-organismes ou par la confusion sexuelle via une hormone. Cette méthode est notamment utilisé par quelques viticulteurs dans le Bordelaises ….
etc.
Comme pour l’eau se sont les multinationales de la chimie qui imposent par leur dictat leur produits nocifs.
Tant qu’il n’y pas de révolte par un nombre élevée des consommateurs contre les pesticides ses sociétés multinationales ont des bons jours devant elles!
OUI, c’est possible de luter contre ses sociétés, car n’oublie pas c’est vous le consommateur. Avec votre attitude d’acheter vous pouvez contribuer au changement.
Quelques conseils, des gestes simples à réaliser
Achettez si possible BIO
Préférez les magasins spécialisé BIO face aux grandes surfaces.
Jardinage: Achetez des semences naturelles par exemple chez Cocopelli