Antibes oblige Veolia à réduire sa facture d’eau de 43,3 % en moyenne.
L’ancienne délégation de service public, vieille de 120 ans, arrivant à échéance fin 2012, la ville en a profité pour renégocier le prix de l’eau.
La menace d’un passage en régie municipale de la gestion de l’eau potable a eu raison des ambitions de profits de la Lyonnaise des eaux (Suez Environnement) et de Veolia Environnement… Ces deux sociétés privées ont dû revoir leur cahier des charges pour emporter les eaux de la ville d’Antibes (Alpes-Maritimes).
Veolia conservera bien la gestion de l’eau d’Antibes, dont l’héritière de la Compagnie générale des eaux détient la concession depuis 1880!
L’ancienne délégation de service public, vieille de 120 ans, arrivant à échéance fin 2012, la ville en a profité pour renégocier le prix de l’eau. « Nous avons envisagé la solution d’une exploitation en régie. Cela nous aurait permis de baisser le prix de l’eau de 37 % alors que l’option d’une nouvelle délégation de service public nous permet d’obtenir une baisse de 43,3%, soit une économie de 52 millions d’euros pour les usagers sur toute la durée du contrat », précise le premier magistrat.
Ceci confirme une nouvelle fois le dire de Jean Luc Touly que l’eau est surfacture entre 25% et 45% au niveau national.