Des niveaux “proprement astronomiques”, fustige l’association.
Selon la méthode de calcul de l’UFC, Lyon, Toulouse, Montpellier (gestions privées) et Reims (municipale) arrivent juste derrière avec des taux de marge compris entre 40 et 50%. Bordeaux, Nice (gestions privées), Paris (mixte) et Strasbourg (municipale) ont des taux “beaucoup trop élevés” entre 30 et 39%, et Angers, Nantes (municipales), Lille et Nancy (privées) “trop élevés” entre 25 et 30%. ”
A l’inverse,
Chambéry, Clermont-Ferrand, Annecy et Grenoble, qui sont gérées en régie municipale, présentent des prix facturés assez proches de l’ACME (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), soit des marges entre 10 et 15%, note l’association.
http://www.acme-eau.org/L-UFC-denonce-des-prix-de-l-eau-abusifs-en-France-epingle-Veolia-et-Suez_a1808.html
Le prix de l’eau facturé au consommateur divergent fortement d’une agglomération à une autre :
– 1,98 euros TTC le m3 à Clermont-Ferrand,
– 2,23 euros à Grenoble, 2,69 euros à Paris,
– 3,38 euros à Bordeaux,
– 3,77 euros en proche banlieue parisienne.
Selon une étude faite récemment de l’Ifen, démontre que le prix de l’eau est en moyenne de 2,19 euros le m3 quand le service est assuré par une régie communale, mais de 2,93 euros quand il est délégué à un opérateur privé, Veolia eau ou la Lyonnaise des eaux le plus souvent. Des différences qui s’expliquent « parce qu’on nous confie les services les plus difficiles à gérer », assurent ces entreprises. Une affirmation confortée par une étude de l’Inra (Institut national de la recherche agricole) sur les petites communes, mais qu’aucun fait objectif n’explique sur les villes.
En témoigne le cas de Grenoble, où le retour à la régie municipale a été voté en 2000, après le long feuilleton judiciaire de l’ère Carignon, au plus grand bénéfice des usagers. Une municipalité peut néanmoins s’occuper du service de l’eau en direct sans être exemplaire. Parmi les villes qui facturent au prix fort figurent, par exemple, Strasbourg et Reims, deux collectivités locales en régie. Toutefois, la palme des excès tarifaires revient au SEDIF (Syndicat des Eaux d’Île-de-France), au syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers (92) et à Marseille, qui ont confié la distribution à un délégataire privé. 60 % de marge sur ce service, c’est exorbitant.
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